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 → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières.

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Marguerit C. James-Bailey

Marguerit C. James-Bailey



→ MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières. _
MessageSujet: → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières.   → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières. EmptyLun 14 Mai - 5:18


JAMES-BAILEY C. MARGUERIT
CREDITS.(credits)
« tu sais bien ce qu'on dit au royaume des aveugles, les borgnes sont les rois. »

nom → james-bailey. Un nom a rallonge, symbole d'un pseudo-féminisme, ou juste de connerie. Allez savoir. ; prénom(s)→ marguerit, parce que ouais, même dépourvu d'un "e", ça c'est un vrai prénom de fille, un vrai prénom a faire pâlir d'amour le bon papa. Et puis Constance. Parce qu'il fallait trouver autre chose, et qu'une bonne vieille tante a eu l'idée prodigieuse de s'en aller a ce moment là. Bon anniversaire Margui. ; âge → Vingt et un ans ; traits de caractère → impulsive, maladroite, naturelle, réservée, paumée, fragile, souriante, créative, volage, passionnée ; pire défaut → colérique ; meilleure qualité → pétillante ; groupe → Petite pluie abat grand vent ; avatar → Freja Beha Erichsen ; que pensez-vous de ce fameux jeu téléphonique ? → Le texto, c'était juste l'histoire d'un jeu. Parce que j'avais la conviction qu'en accolant son nom au mien, le score sera maximal. Parce qu'il était l'homme de ma vie, j'en étais certaine. Parce que son regard bordel, il avait quelque chose de différent des autres. Il me regardait pas comme les autres regardent. Ouais, je savais que ma vie sans lui, elle sera naze. Comme ma vie avant. Lui, c'était autre chose. Et puis, tout le monde en parlait de ce texto. Tout le monde. Alors j'ai suivis cette foutu tendance. Mon nom, le sien, a peine 10%. Bordel, m'a vie c'est effondrée. Je suis devenue hésitante, distante. Bordel, et si ce texto il avait raison ? Ouais, je le regardais plus pareil, et finalement, il a arrêté de me regarder. Un mois après le texto, il est partit. Lui, le type pour qui j'aurais donné ma vie. Parce que celle qu'on aurait vécue a deux n'aurait pas valut mieux que 10%. ; crédit(s) → texte ;


Spoiler:


Dernière édition par Marguerit C. James-Bailey le Lun 14 Mai - 20:24, édité 9 fois
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Marguerit C. James-Bailey

Marguerit C. James-Bailey



→ MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières. _
MessageSujet: Re: → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières.   → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières. EmptyLun 14 Mai - 5:19


your story→ « Tu m’aimes ? » « Dis pas de bêtises Marguerit. Allez, j’éteins la lumière, demain, c’est Katie qui t’amène a l’école. » La lumière, elle s’éteint. Ouais, tous les soirs, la lumière elle s’éteint sur ma mère qui disparait. Alors je me glisse sous la couverture. J’aime pas cette chambre. J’aime pas être ici toute seule. Les poupées près de la fenêtres, je les vois bien qui me regarde. J’aime pas ça. Et puis, je les entends en bas, mes parents qui parlent forts, qui claquent les portes. Ma mère dit que mon père c’est un con. Je sais pas ce que ça veut dire, mais un jour je lui demanderais. Ca doit être quelque chose qu’on dit a son amoureux. Alors je le dirais a mon amoureux, quand un jour il viendra frapper a ma fenêtre. Ouais, je le sais bien qu’un jour, quelqu’un viendra me chercher. Comme les princesses dans les histoires que maman racontait avant de crier très fort. Oui, c’est dit dans les histoires, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

« M’man ? » Silence. J’ai toujours détesté cette maison. Un château sans princesse. Quoi que si, y a ma mère. Le genre de femme qui fout la gerbe. Elle a ce regard, cette odeur, cette façon de s’adresser aux gens en les rabaissant. Le pire c’est mon père. Elle le regarde presque plus. Moi ? « Maman ?! » Alors je grimpe les marches. Je les connais par cœur, c’est là que je venais me cacher avant, quand mes parents criaient forts et que je voulais savoir de quoi il était question. De cons, toujours. Je suis sûre qu’ils savent pas ce que ça veut dire en vrai. Moi si. Et puis, en haut des marches, y a ce bruit. C’est comme un cri de douleur, une plainte, quelque chose comme ça. Ma mère est en train de crever, j’en suis presque sûre. Ouais, ce bruit, c’est celui d’un chien qu’appelle a l’aide. Je l’ai vu sur arte. Alors je précipite le pas, et puis la porte de la chambre de mes parents, je la pousse peut être un peu fort. Waouf. A quatre pattes sur le lit, ouais, ma mère a l’air de souffrir, presque autant que le type qui tel un chevalier chevauche cette vieille jument. Une jument qui pue le frique. Et puis je comprends. Ça. Ma mère et ce type pas beaucoup plus vieux que moi. Elle hurle, surprise. Il glisse sur les draps pour cacher ce qui lui reste de virilité. Idiot. Et puis y a elle. Ouais, y a elle qui me regarde. Je le reconnait le chien. Celui dans ses yeux qui m’implore de tout oublier. Ma mère est une pute. Une trainée. Je claque la porte derrière moi pour redescendre les marches. Je déteste cette maison. « Magui! Ma chérie, je vais t’expliquer ! Maeguerit s’il te plait, ce n’est pas ce que tu crois ! » Ah ouais ? Alors quoi ? C’est pour ça que quand j’étais môme, moi c’était la nounou qui venait me chercher à l’école ? Pour que ma mère puisse satisfaire ses désirs de femme riche. Je deviendrais pas comme ça. Jamais. T’as raison, je me plante, ma mère c’est pas une princesse. Les princesses ça existe pas.

[...]

« Quand est ce qu’on va partir d’ici ? » Je plis le papier. Parce que le papier pas plié, c’est le genre de truc qu’on pourrait lire. Et je veux pas que les autres lisent. Seulement lui, même si finalement, là dans le motel, y a que lui. Assit sur le rebord du lit, un cigarette qui se consume entre ses lèvres. Juste lui, moi et puis les rideaux tirés. Parce qu’il faudrait pas qu’on nous voit. Non. Alors je m’approche de lui, et puis je me laisse tomber sur le lit a ses côtés avant de déposer le papier sur ses genoux. Parce que j’ai besoin de savoir. Je sais pas si je dois me faire a l’idée de vivre ici en fugitive, planquée et en cavale. Ca ressemble aux bouquins que je lisais quand j’étais plus jeune. Au tout début, avant que tout commence. Y avait des histoires de bandits, de femmes fatales. Et si Raphael joue a merveille le rôle du bandit, moi la femme fatale, j’y crois pas trop. Pas assez femme, par contre fatale, ouais, peut être parfois. Quand je posais sur mon épaule les sacs qu’il fallait faire passer, je me sentais fatale, le genre de personne qu’aurait pu détruire votre vie juste avec un sac. Ouais, avant. Là, assise sur ce lit, j’ai l’impression que les sacs, c’est moi qu’ils ont détruits. « Plus tard » Ah ah. Berlioz, parfois je me dis que tu dois te foutre de moi. Je m’en doutais bien, qu’un jour on partirait. Ouais, je le savais. J’aurais juste voulu que tu me dises que tout va bien, qu’en vérité, toi et moi on est pas trop jeunes pour gâcher nos vies. Pas trop jeunes non plus pour prendre la route. Parce que ouais, faire le tour du monde, je l’imaginais, mais pas comme ça. Alors je pousse un soupir, et puis, je me laisse tomber a la renverse sur les draps défaits. J’aime pas cet endroit. J’aime pas leurs rideaux, j’aime pas l’odeur de cadavre dans la salle de bain, ni la tâche blanche sur le tapis. Alors Raphael, il se tourne vers moi et il sourit alors que ses doigts ils soulèvent mon tee-shirt. T’es con. « Tu vas faire à bouffer et après j’te baise ? » Pauv’ con ! Alors je me redresse, index dressé. Tu te fous de moi hein ? Je suis sûre que t’as pas vraiment envie de mourir de faim.

Mon poing, il s’agite sur la table, cherchant a faire de plus en plus de bruit, parce que nan, il m’entend pas. Il m’entend pas, il m’écoute pas. Je voudrais crier, hurler même. Ouais, je voudrais même juste pouvoir lui parler, pour murmurer son nom. Parce que souvent, ouais, j’en ai eu envie. De m’asseoir près de lui, de glisser ma tête a l’abris de son épaule, et puis, lui dire que ouais, j’étais bien avec lui. Mais j'en suis pas capable, de dire ces choses là. Sauf que mon poing, il dit que dalle. Encore plus muet que moi. Un incapable. Parce que s’il était en mesure de m’aider, il lui expliquerait, que je suis désolée, que moi aussi, en le suivant ici, je pensais pas ça. Je pensais refaire ma vie là où elle avait commencé. Je pensais que moi, après des années de cavales, c’était la fin. Le point le final. La touche de mon clavier qu’efface le texte pour tout recommencer. Alors oui, je voudrais lui dire, que je savais pas, et que si j’avais su, j’aurais pas jouer de la même manière. Sauf qu’il écoute pas, il me regarde même. Il se contente de glisser dans son sac les fringues qui le matin même partageait les étagères de l’armoire avec les miens de vêtements. Bordel. Alors je m’approche, je pose ma main sur la sienne, peut-être parce que j’aimerais qu’il s’arrête, juste un instant. Et il le fait. Ce type, il a quelque chose de pas comme les autres. Peut être son regard. Ou bien autre chose. Alors je sais pas, c’est comme si mon cœur, il arrêtait tout, ou qu’on contraire, il déclenchait la guerre. C’est bizarre. D’habitude, c’est pas comme ça. Quand ça fait mal, je prends la fuite. Parce que ça fait moins mal. Pour ma conasse de mère, ouais, je suis partie parce qu’au fond, j’en voulais une, une maman, mais que celle là, nan, c’était pas la bonne. Après, y a eu les foyers, les types aux mains baladeuses qui gérait mon argent, et puis y a eu Raphael. Sauf que Raphael, ouais, lui aussi je suis partie. Ou alors c’est lui qu’a pas suivi. Je sais pas, je sais plus. Pourtant, quand il arrête son va et vient, quand il pose enfin son regard sur moi, j’ai l’impression que mon monde s’effondre. Sauf que je veux pas partir. Ou plutôt je veux pas que lui il s’en aille. Pique pas mon rôle, celle qui part en laissant tout derrière elle, c’est moi. Pas toi Maiden, pas toi. Alors sa main, elle glisse dans mes cheveux, et son regard il m’échappe a nouveau. Sa main qu’attrape la poignée de sa valise, et au fond, je le sais que j’ai perdu. « Tu sais Magui, tu vas me manquer… » Alors pars pas. Me laisse pas.

« Je crois que j’ai besoin de toi… »
Parce que tu sais Raphael, t’es peut être la seule chose qu’il me reste. Toi, le meilleur ami, le témoin de la moitié de ma vie. T’es un peu le type qui sauve l’épave, ou au contraire, l’iceberg qui fait qu’elle s’effondre. Je sais pas. Parce qu’au final, tout est de sa faute a lui, a ce type un peu étrange qui partage ma vie. Je sais pas si je le connais ou si au contraire, je me plante complétement sur lui. Je sais pas. Je sais juste que la toute première fois, quand on a quitté l’Irlande, c’était son idée. Ouvrir le sac, prendre l’argent, et puis s’enfuir. C’était son idée, et peut être aussi ce qui nous a évités de finir notre vie en prison. Pourtant, encore aujourd’hui, quand je les entends les sirènes, je nous revois dans les ruelles étroites, a s’appliquer pour ne pas être découverts. Moi j’aimais bien. Et puis y a eu Maiden. Tout ça. Ouais Raphael, j'ai besoin de toi. Ouais, parce que t'es le type qui sauve pas vie. Le prince dans la vie d'une princesse. Mais vois la tronche de la princesse. Alors je l’aime pas, non. Pas comme on aime pour de vrai.


Dernière édition par Marguerit C. James-Bailey le Lun 14 Mai - 20:32, édité 5 fois
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Léon M. Cassidy

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Je pourrie ta fiche ! mouhahahahaha ! → MARGUERIT - Elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières. 1828999080
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